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Trabelsi: l'accord avec l'UGTT est primordial

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Mohamed Trabelsi, ministre des Affaires sociales, a déclaré aujourd'hui, jeudi 17 novembre 2016 lors de son passage dans Midi Show, qu'il représente et défend les projets du gouvernement malgré le silence d'autres ministres.


Le gouvernement a présenté un projet de loi de finances qu'il considère équilibré. Il répond aussi aux règles indiquées dans le pacte de Carthage, selon lui. Le chef du gouvernement va défendre le projet devant l'ARP qui répond aux exigences de cette circonstance exceptionnelle, a ajouté le ministre.


Mohamed Trabelsi a assuré que le projet de loi de finances est équilibré. "Oui certains articles ont été rejetés. Les articles qui contiennent des gains d'argent pour le budget de l'Etat doivent être remplacés selon la loi. Les députés doivent ainsi proposer des articles à la place des articles qui ont été rejetés par la commission des finances, a fait savoir le ministre.


"L'article de la levée du secret bancaire faisait partie des mécanismes qui devait donner plus d'efficacité aux mesures en vigueur et aux lois. Idem pour la taxe des piscines. Il ne s'agit pas d'une mesure populiste, mais d'une mesure pour imposer des impôts sur les fortunes et garantir une égalité fiscale. 


Négociations avec l'UGTT


Mohamed Trabelsi a rappelé que le gouvernement précédent a signé un accord avec la centrale syndicale. Ceci a mis le gouvernement actuel dans une situation délicate. Le gouvernement a déposé le projet de loi de finances et du budget dans les délais tout en assurant que les négociations avec l'UGTT continuent. "Si c'est nécessaire, nous allons décider de mettre en place un budget complémentaire pour honorer les engagements du gouvernement".


Le ministre a assuré que le gouvernement a proposé à l'UGTT une révision de l'échelle des impôts pour les salariés qui perçoivent jusqu'à 1800 dinars net. 386 MD est la différence que le gouvernement paiera à la place des salariés en plus de verser les majorations en 2018 sous forme de rappel en commençant par le mois d'octobre.  Nous essayons de trouver une solution pour 2017, a expliqué le ministre.


Mohamed Trabelsi a assuré que le gouvernement essaye de répondre à une exigence de la centrale syndicale d'assurer une justice fiscale. D'un autre côté, le ministre a reconnu que le congrès de la centrale syndicale influence les négociations.